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Sciences de l’âme

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Disciple

Abraham Lincoln, Platon, Michel Ange, ou encore Albert Einstein, l’Abbé Pierre, ou Pierre et Marie Curie, comptent parmi les figures emblématiques qui ont marqué l’histoire de notre Humanité. Ces acteurs dans le domaine de la politique, des sciences, de l’humanitaire et des arts, ont tous contribué à l’évolution de la connaissance et de la conscience dans notre monde. Ils sont des pionniers chacun dans leur domaine, apportant une compréhension nouvelle dans leur sphère particulière d’activité, et sont tous ce que l’on appelle des disciples.

La notoriété connue par certains disciples, n’est cependant pas un critère conditionnant leur appartenance à cette catégorie d’êtres consacrés à l’élévation et à l’évolution de l’Humanité. Et une foule d’anonymes œuvre avec la même consécration de leur existence au même dessein.

Le terme disciple est dans notre société assez impopulaire. Galvaudé et fortement connoté, il doit son empreinte péjorative à l’usage restrictif qui en est fait pour évoquer les membres d’un mouvement sectaire, ou au mieux, dans un contexte historique et religieux, pour évoquer les premiers adeptes d’une religion. Mais si l’on en revient à l’étymologie du mot disciple ; on y retrouve la racine latine « discipulus » qui signifie « élève, apprenti » ; le premier sens du mot disciple étant défini comme « celui qui reçoit un enseignement, qui apprend d’un maître quelque science ou quelque art ». La mauvaise presse du mot disciple tient à l’usage prépondérant de la deuxième définition qui correspond à « celui qui suit la doctrine d’un autre, qui s’attache à ses principes, à ses sentiments, surtout quand il s’agit de doctrines politiques, religieuses ou philosophiques ».

Or, tout individu qui mène ou développe une vie spirituelle est un disciple actif ou en devenir. Mais qu’entend-on par « mener une vie spirituelle » ? Il convient d’élargir cette notion et de ne pas la restreindre à la sphère religieuse du terme. Nous en retiendrons ici une approche qui tient compte de la conscience de l’individu, autant que de la sphère d’action qui est la sienne, en réponse aux besoins de l’Humanité, ou plus humblement de son entourage immédiat.

Le Yin et le Yang de la Vie d’un Disciple

La vie spirituelle, telle une respiration soutenue par le rythme, se caractérise par l’alternance d’une vie intuitive intérieure, et d’une vie extérieure active, éclairée et éclairante.

Elève de l’Ame, le Disciple devient alors celui qui révèle. Il est un Serviteur : Serviteur de l’Ame et Serviteur de l’Humanité.

Eliott

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