Qui sommes-nous ?
Tout comme la lumière que nous percevons est amoindrie lors de son passage à travers les filtres de la matière qu’elle traverse, les mots contiennent en germe un dessein qui va au-delà de la perception que nous en avons.
Il nous appartient d’en capter l’étendue et le message profond.
Nous utilisons dans notre langage courant le mot « conscience » sur des plans d’expression différents.
Par exemple, sur le plan physique, on parle de « perte de conscience », sur le plan de nos émotions, en emploie le terme de « cas de conscience », et quand notre compréhension est éclairée par de nouveaux éléments, on dit que nous avons eu une « prise de conscience ».
On pourrait croire qu’il ne s’agit pas de la même impulsion qui est mise en œuvre mais pourtant ce n’est pas un hasard si le même mot est employé dans ces différents contextes.
Qu’observe-t-on dans le cas d’une perte de conscience ?
Le corps tombe, la station verticale n’est plus assurée, le centre de gravité est perdu, l’équilibre des forces est rompu.
Si la perte de conscience entraine les réactions décrites ci-dessus, alors on peut annoncer que la conscience gère ce qui fait défaut lorsqu’elle nous quitte.
La conscience gère notre centre de gravité, notre verticalité. Elle maintient l’équilibre des forces qui composent notre corps.
On peut donc supposer que tous les déséquilibres manifestés au sein de notre organisme proviennent d’un défaut de conscience. Ce qui laisse à penser que toute maladie peut être endiguée par une conscience amenée sur elle.
Qu’observe-t-on lorsqu’un cas de conscience nous assaille ?
Là encore nous sommes en prie à un déséquilibre qui cette fois nous fait osciller entre des paires d’opposées.
Il nous faut alors trouver un point de résolution, faute de quoi nous offrirons un terrain propice au développement de maladies dites psychosomatiques, aux dépressions, voire aux névroses. Nous trouvons ce point en nous positionnant « en notre âme et conscience ».
Là encore la conscience gère notre centre de gravité et notre équilibre.
Que se passe-t-il lors d’une prise de conscience ?
Une compréhension nouvelle vient éclairer nos questionnements et apporte un point de synthèse et de focalisation supérieur qui orchestre le monde de nos idées. Il y a réalignement et un nouveau point d’équilibre est atteint.
En résumé, l’action de la conscience sur nos 3 plans se traduit ainsi :
Le trait distinctif de notre Humanité est la Verticalité et n’est autre que la marque de la conscience qui nous anime.
Nous reconnaissons la contribution de la conscience à notre équilibre, mais elle est plus que cela. Elle nous permet de trouver le centre de gravité permettant d’équilibrer les forces auxquelles nous sommes confrontés et nous offre la possibilité d’agir en nous ouvrant le mouvement coordonné sur les trois plans de manifestation.
Et quand à la conscience de groupe, elle place le centre de gravité en dehors de nos individualités et accroit le jeu des forces à équilibrer. Elle nécessite l’accroissement de notre réceptivité qui permettra une manifestation adaptée à sa réalité.
Jaspe