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Réincarnation, le problème de l’Identité

L’individualité d’une personne revenant à une nouvelle existence terrestre, aura changé d’époque et souvent aussi de nationalité, de milieu social et de sexe ; comment alors peut-elle être reconnue ?
Quelle continuité y a-t-il d’une vie à l’autre ?

Avant propos :

Dans cet article les termes âme et personnalité sont employés exclusivement dans le sens que l’ésotérisme leur attribue.
L’âme est la part spirituelle qui s’est recouverte d’une personnalité comme d’un vêtement. Et la personnalité est constituée de trois corps : les corps physique, astral et mental. L’âme et la personnalité concourent à former l’individualité d’un homme ; elles sont toutes deux conscientes d’elles-mêmes. L’âme demeure dans son propre monde (le plan causal) en union totale avec un vaste groupe d’âmes qui possèdent des qualités semblables aux siennes, alors que la personnalité sur la Terre est d’autant plus affirmée qu’elle est distincte des personnes qui l’entourent.
Pour cette raison, ces deux consciences si différentes qui cohabitent dans un même être humain ne sont que faiblement éveillées à la présence l’une de l’autre.
Dans son cerveau physique, l’homme n’est généralement conscient que de sa personnalité ; l’âme n’est pour lui qu’une virtualité.
Ce n’est que par l’exercice de la méditation que la personnalité s’élève progressivement à la conscience de l’âme qui gît cachée en son cœur. A son point culminant, la méditation permet à ces deux consciences de n’en former plus qu’une seule.

Dans le précédent article Réincarnation, nous avons exposé les principes qui conduisent au processus de renaissance. Les différentes phases d’appropriation et de retrait des corps ont été également envisagées sous l’angle de l’homme qui en faisait l’expérience.
Quatre grands traits qui caractérisent le processus de la réincarnation ont finalement pu être dégagés de ces observations :

  1. la cause du processus de la réincarnation réside dans la nécessité que la Divinité a d’agir jusque sur les plans les plus matériels de la manifestation. Les âmes humaines sont des émissaires des intentions de la Divinité qui répondent volontairement à ses desseins et s’incarnent pour les réaliser.
  2. la réincarnation est une entreprise de groupe. Les âmes ne s’incarnent jamais seules puisqu’elles entreprennent une œuvre dont l’envergure (divine) dépasse largement leur capacité individuelle.
  3. les trois corps d’un homme (physique, astral et mental) sont constitués à partir de la substance de plusieurs autres individualités qui furent incarnées avant lui. Ces substances ont gardé l’empreinte d’inclinations, de traits de caractère et de facultés de leurs anciens possesseurs. Ces caractéristiques anciennes et étrangères survivent dans l’individu nouvellement créé, l’âme réincarnée.
  4. le Moi d’un homme, ce que l’individu reconnaît comme la part distinctive à laquelle il se réfère lorsqu’il dit « je », ne se réincarne pas. Ce « je » est réabsorbé dans l’âme surplombante dont la vaste conscience est plus proche d’un « nous » que d’un « je ».

Lorsque l’on envisage l’homme qui se réincarne sous l’angle d’une identité soi-consciente, parfaitement singulière, les points 3 et 4 exposés ci-dessus posent question.

En effet, comment un individu peut-il revenir à une nouvelle existence, identique à lui-même, si lors du processus par lequel il renaît, les caractéristiques qui le définissaient sont perdues et remplacées par celles d’autres individus qui lui sont étrangers ?
Mais on peut également se demander comment, en l’absence de renaissance du Moi, il peut y avoir réellement continuité d’être d’une existence à la suivante ?

Dans la conscience du public en général, la réincarnation consiste simplement dans la réapparition d’une même personne sous d’autres cieux, avec d’autres traits.
Pourtant la personne ainsi réincarnée est considérée comme un tout dont aucune partie ne peut être ajoutée ni retranchée sans en altérer la singularité. Chaque caractère distinctif de l’individu contribue, en effet, à faire de lui ce qu’il est. Or, lors d’une nouvelle incarnation, nous avons vu que ces éléments distinctifs changent.
Un homme revêtu d’une apparence corporelle agréable et qui s’appuie sur cette caractéristique pour développer du charme et étendre son charisme, peut-il être considéré comme le même être s’il renaît avec une apparence physique disgracieuse ?
Si toute sa vie durant, cette beauté corporelle avait conditionné la conscience qu’il avait de lui-même au point où il pensait : « je suis une belle personne et mon corps ne fait que le révéler », en revenant à une nouvelle existence sans sa notable beauté, peut-il continuer d’être l’individu charismatique qui le rendait si typique pour son entourage ?
On ne peut, en effet, parler de réincarnation ou de renaissance que s’il y a une même identité qui revient à la vie. Celle-ci doit alors pouvoir être reconnaissable en renaissant avec des caractéristiques qui l’identifient. Cet homme beau que nous avons imaginé doit pouvoir être reconnu lorsqu’il reviendra dans un nouveau corps, au sein d’une nouvelle incarnation.
Alors, finalement, qu’est-ce qui identifie un être ? Est-ce l’ensemble des particularités qui le distingue de tous les autres, ou bien cela se résume-t-il à la conscience aiguë qu’il a de lui-même ? Qu’est vraiment l’identité d’un être ?

L’identité réelle de l’âme et l’identité apparente de la personnalité

« Être soi, c’est posséder une ou plusieurs caractéristiques reconnues et comprises par soi-même qui ne s’altèrent pas dans le temps. »

Il y a donc dans l’identité une part de conscience d’être soi et également une part de volonté de l’être, qui la fait se maintenir dans la durée.
Dans le processus de la réincarnation, nous avons vu que c’est l’âme qui revient à une nouvelle existence et qui emprunte des substances corporelles ayant appartenu a d’autres individualités. Le Moi individuel (la personnalité), identité soi-consciente, est le résultat de l’interaction entre ces substances corporelles et l’âme qui les emploie. De vie en vie ce Moi individuel se modifie donc en vertu du changement de substance corporelle qui participe à son élaboration, mais pour une autre part il demeure inchangé, du fait que l’âme qui les emploie reste la même.
Il doit donc exister au cœur de la personnalité qui se réincarne un « noyau d’âme» qui persiste identique à ce qu’il fut. Mais la nature de l’âme n’est pas aussi individualisée que peut l’être la personnalité humaine : ainsi que le rayonnement de mille bougies qui éclairent la nef d’une cathédrale, les âmes demeurent en groupe et il ne peut plus être distingué de quelle bougie provient la lumière éclairant l’autel ; elles y contribuent toutes ensemble.
La personnalité d’un homme est ainsi éclairée par un groupe d’âmes et l’attribution d’une âme séparée à une personnalité séparée n’est qu’une perspective trompeuse créée par le sentiment qu’a l’individu incarné d’être unique.

L’âme ainsi que la personnalité sont soi-conscientes, c’est-à-dire qu’elles sont conscientes d’être conscientes. Mais la soi-conscience de la personnalité s’identifie aux caractéristiques qui la distinguent des autres personnes et la singularisent, tandis que la soi-conscience de l’âme s’affirme en découvrant les qualités communes qu’elle a avec les autres âmes. C’est cet état de conscience naturel de l’âme que l’on appelle la conscience de groupe.
L’identité de la personnalité se fonde sur la perception de sa distinction avec son environnement alors que l’identité de l’âme se forge à partir de sa parenté avec ses pairs.

A titre d’illustration, on pourrait dire que ces deux consciences, à l’instar des nom et prénom que porte un individu, le définissent de deux façons différentes. Le nom l’identifie à un groupe, sa famille, tandis que le prénom le différencie au sein de ce même groupe. Il en est ainsi de notre âme et notre personnalité associées dans l’incarnation.
L’âme répond aux caractères généraux et universels qui définissent le rôle de l’être en coopération avec ceux de son groupe et la personnalité s’attache aux caractéristiques secondaires et souvent accidentelles qui la distinguent.

Mais il est bien difficile pour la psyché de l’homme de notre époque, trop attachée aux seules apparences, de pouvoir discerner par-delà sa personnalité éphémère, l’être profond qui le définit selon des critères plus inclusifs et permanents.
Celui qui chercherait, par exemple, à comprendre profondément la nature d’un animal aurait intérêt à savoir identifier en premier lieu l’espèce dont il est un représentant (cheval, chat ou lapin etc) avant de remarquer qu’il a une tache blanche sur son pelage. Mais actuellement, les hommes sur terre n’ont pas atteint ce degré de perception vis-à-vis de leur propre « archétype » qui les rattache à un groupe d’âmes et ils ne se reconnaissent qu’au travers de leurs caractéristiques accidentelles, leurs personnalités.
En poursuivant cette analogie entre l’identité de l’homme et l’animal, on pourrait dire que lorsqu’il se réincarnera, l’archétype qui édifie un cheval ne lui permettra jamais de devenir lapin, mais la couleur de sa robe pourra changer considérablement d’une vie à l’autre.
Il en est ainsi de la réincarnation de l’homme, la nature et la qualité de l’âme (caractéristiques archétypales la rattachant à son groupe), persistent de vie en vie, mais la personnalité, apparence accidentelle et éphémère, change.
Les substances corporelles et le Moi d’un être humain réincarné sont donc comme le pelage de l’animal qui le distingue, certes, de ceux de son espèce mais ne permettent pas de l’identifier quant à sa nature profonde, son identité véritable. L’identité réelle n’est toujours que le fait de l’âme.
Et c’est cette âme qui, en portant des caractéristiques inaltérables, donne à l’être « l’intuition d’être soi ».
Mais, à notre époque, faute d’un développement spirituel suffisant, le discernement psychologique nécessaire à la reconnaissance des qualités de l’âme qui anime l’arrière-plan d’une personnalité n’est pas encore développé.
Nous nous comportons alors comme ce petit enfant à qui on aurait montré un cheval à la robe brune et blanche et qui désignerait, à son tour, toutes les vaches brunes et blanches qu’il apercevrait dans un pré voisin, en disant : cheval, cheval !
L’âme (le cheval) est confondue avec sa personnalité (la robe).

La reconnaissance de l’âme réincarnée

L’identité portée par l’âme est donc cachée aux regards de l’homme d’aujourd’hui. Pourtant, reconnaître une âme lors de sa réincarnation reste possible dans le cas où la qualité d’âme s’est suffisamment affirmée au cours de son incarnation précédente. L’âme aura alors orienté la personnalité qu’elle animait dans la voie de son dessein de groupe avec des qualités nettement définies. Ce sont ces qualités et ce dessein qui œuvreront au travers d’une nouvelle personnalité.
Il est important de souligner que les qualités dont il s’agit ne qualifient pas la personne qui les porte mais seulement l’œuvre qu’elle accomplit. Ce n’est que par ce critère qu’une âme peut être reconnue dans une nouvelle incarnation.
Un réformateur politique audacieux reviendra dans la société qu’il aura transformée dans une vie précédente et la bouleversera à nouveau ! Mais ses penchants personnels, ses goûts, son caractère auront pu changer considérablement d’une vie à l’autre. A travers lui (une personnalité), l’âme travaillant unie à son groupe poursuit un dessein de stimulation et d’évolution des sociétés humaines.
Napoléon, personnalité guidée par une force d’âme déjà mûre, croyait ainsi qu’il avait pu être Alexandre le Grand dans une vie précédente ! Il avait peut-être raison...

Il y a, quoi qu’il en soit, toujours continuité de l’être d’une vie à l’autre, mais l’être dont il s’agit est l’âme, pas toujours détectable sous le masque épais de la personnalité.
C’est pourquoi, penser qu’une personne qui possède les mêmes tendances de caractère, les mêmes goûts et une ressemblance marquée avec une personne décédée n’est pas du tout un indice de la réincarnation de la même âme. Ce sont les substances corporelles employées par leur ancien propriétaire qui auront pu réapparaître dans un nouvel être. Cette nouvelle personnalité si ressemblante à la personne décédée pourra poursuivre un dessein de vie très différent puisqu’elle est animée par la volonté et la conscience d’une autre âme.

L’évolution de l’identité

Au cours du processus de réincarnation, l’âme évolue. Cette évolution s’effectue dans deux directions différentes.
D’une part, elle accroît sa capacité de reconnaître l’étendue du dessein divin auquel elle se consacre et d’autre part, elle renforce sa maîtrise sur l’instrument qu’elle utilise (la personnalité) pour œuvrer dans les plans matériels. Du fait de cette double évolution, la manifestation de l’âme dans les formes matérielles se modifie et prend différents contours au cours du temps. L’être qui revient en incarnation modifie son apparence ainsi que son comportement, et sa volonté aussi s’oriente dans de nouvelles directions. Mais ces transformations n’interviennent pas de façon anarchique ; comme toute chose dans l’univers, elles suivent des règles.

L’âme est libre, mais elle est aussi responsable ; ainsi sa croissance s’opère en respectant ces deux caractères.
Par la liberté l’âme peut décider de se développer rapidement ou lentement, elle peut choisir toute direction d’évolution qui lui plairait, mais par la responsabilité elle assume les conséquences qu’ont chacun de ses choix pour le groupe auquel elle appartient et pour la part de l’univers qu’elle parvient à impacter. L’âme se soumet donc volontairement à la Loi de Karma.
Trois critères contrôlent alors les transformations que l’âme opère au cours de ses incarnations successives :

L’identité

L’identité pour l’âme est simplement définie par le dessein qu’elle poursuit avec son groupe.
Certains groupes d’âmes sont caractérisés par une force motrice impérieuse qui pousse au changement et au renouveau, d’autres sont spécialisés dans l’aptitude à intégrer la vaste diversité des progrès humains en une unité harmonieuse, tandis que certains savent pénétrer le sens caché qu’ont les phénomènes de la nature et peuvent les révéler à tous. Les différentes facultés ainsi manifestées sont essentiellement une question de Rayon sur lequel les âmes œuvrent.

Les qualités fondamentales de l’âme ne sauraient changer au cours du temps, tout comme le cheval ne peut se transformer en taureau. L’évolution de l’âme ne pourra donc s’effectuer que dans les limites de la structure fondamentale qui l’édifie. C’est dans cette persistance à demeurer ce qu’elle est, à l’encontre de toute influence, que réside l’identité de l’âme.

Le désir

Le désir dont il s’agit doit être compris dans son sens le plus profond.
Spirituellement, le désir est un mélange de deux forces : une force réceptive d’attraction et une force émissive de volonté.
En désirant, un être est sensible à la qualité de ce qu’il convoite, il lui est soumis. Mais par ailleurs, il cherche aussi à se l’approprier par une impulsion de volonté. Un tel désir existe dans l’âme et l’oriente vers le développement d’aptitudes propres, librement choisies. C’est ainsi que certaines âmes, simplement par le désir soutenu, développeront la faculté de percer les mystères de l’existence, alors que d’autres acquerront la maîtrise des Lois de l’harmonie du son et se manifesteront comme musiciens dans l’incarnation.
Le désir est une manifestation de la liberté dont l’âme jouit, de toute éternité. Par le désir, l’âme évolue dans l’univers.

Le karma

Le karma enfin, régule les initiatives de l’âme en l’obligeant à prendre en charge les conséquences de ses choix. Toute orientation choisie, toute action entreprise impacte nécessairement un environnement. C’est pourquoi, chaque conséquence d’une action qu’elle fut heureuse ou funeste doit, selon une loi de justice universelle, revenir à son auteur. C’est ainsi que le Karma conserve l’harmonie universelle en équilibrant la liberté et la responsabilité. En vertu de cette loi, l’âme ne pourra mettre en œuvre un désir nouveau que lorsque les conséquences d’un désir précédent auront été prises en charge et harmonisées avec le tout.

C’est donc en raison de ces trois facteurs (identité, désir, karma) qu’une âme reviendra à l’existence avec un nouveau projet de vie et une nouvelle apparence. L’impulsion de l’âme à se réincarner tiendra compte en premier lieu de la nécessité d’équilibrer son karma. Ce n’est qu’ensuite qu’elle peut envisager un projet qui mettra en œuvre un nouveau désir.

Rien dans l’univers ne s’oppose à un désir puissant provenant de l’âme, il engendrera inéluctablement la chaîne d’évènements qui mènera à sa satisfaction. Mais chaque désir reste nécessairement conforme à l’identité de l’âme qui en est l’auteur. Ainsi la nature profonde de l’être reste toujours l’élément le plus significatif pour déterminer les phénomènes qui apparaissent dans la vie des âmes incarnées. Le faisceau de désirs qui va enrichir la destinée de l’âme forme même une piste qui peut mener directement à la contemplation de l’identité de l’âme ainsi dévoilée. Les désirs d’une âme révèlent sa nature profonde.
Le karma ne fait éventuellement qu’ajourner la manifestation d’un désir de l’âme mais il ne peut pas l’entraver. L’âme n’éprouve en effet que des désirs qui se conforment à son identité profonde et aux desseins de la Divinité.
La destinée d’un individu est le résultat de l’interaction de ces trois facteurs. Cette destinée, plus encore que la personne elle-même, est révélatrice de l’identité de l’âme qui s’exprime à travers elle.

Nous avions envisagé au début de cet article la réincarnation d’un homme doté d’une belle apparence. Une telle apparence, si elle impacte à la fois la psyché de l’individu qui en est porteur ainsi que certains aspects de sa destinée, provient alors certainement d’un désir de l’âme de manifester physiquement le reflet d’une harmonie qu’elle contemple dans sa propre sphère d’existence (le plan causal).
Cette manifestation de beauté pourrait abuser la personnalité de l’homme qui la porte et lui faire croire qu’il est meilleur que les autres. Il pourrait incidemment blesser de nombreuses personnes qu’il jugerait indignes de son charme. Son âme contracterait alors des dettes vis-à-vis de ces individus.
Dans ce cas, le karma l’obligera à œuvrer dans une vie future à révéler la beauté de ceux qu’il aura précédemment méprisés. Il ne sera plus particulièrement beau, mais il continuera à admirer et percevoir cette qualité avec acuité partout autour de lui. Cela l’amènera à devenir progressivement un créateur, voire un révélateur de beauté. Il s’engagera alors sûrement dans des existences à vocation artistique.
Puis, à l’issue d’une longue série de vies, son âme saura se rendre maître de la beauté par-delà les limites d’une personnalité particulière ; elle engendrera le Beau dans la manifestation à l’unisson d’un dessein Divin identique qu’elle avait toujours reconnu et souhaité servir.

Conclusion

Il y a en chacun de nous une essence qui survit au processus réitéré de la naissance, de la vie et de la mort. Cette essence, notre identité profonde, reste invisible au début de notre longue évolution à travers le cycle de la réincarnation. Mais progressivement elle émerge de l’obscurité de l’existence terrestre et éclaire le monde.
A la fin de notre cycle de vie dans le règne humain, notre identité si longtemps voilée se révèle dans sa véritable nature, et la longue chaîne de nos vies répétées démontre alors sa cohérence : nous sommes une action de la divinité qui se prolonge jusque dans les plans les plus matériels de la manifestation.

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