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Sciences de l’âme

Sciences de l’Ame

Genèse des trois Rayons Majeurs

Dans les enseignements d’A.BAILEY, les trois premiers rayons sont appelés Rayons majeurs.

Rayons et Nombres

Les Rayons que nous présentons ici retirent l’ensemble de leurs attributs et qualités des fonctions universelles qui agissent à travers les nombres. Mais la nature de ces Rayons n’est pas celle des Nombres qui sont des principes impersonnels. Les Rayons sont des Êtres vivants bâtis sur les modèles archétypes de nombres. En quelque sorte, le nombre est au rayon, ce que le plan d’architecte d’une maison est à cette maison achevée. C’est une différence qu’il y a lieu de conserver à l’esprit.

L’Esprit des Nombres

Chaque nombre est pour la philosophie ésotérique « l’esprit d’une loi » sur laquelle se fonde une part de la Création.

LES NOMBRES UN, DEUX, TROIS ET LES TROIS RAYONS MAJEURS

Du UN au DEUX

Le Un est le nombre à partir duquel tous les autres apparaissent. Mais ces nombres ne naissent pas par addition successive de Uns mais par division. En effet l’Un symbolise le Tout, l’ensemble qui contient le monde et les lois qui le gouvernent. En science ésotérique, le Tout ne peut s’ajouter à lui-même, c’est pourquoi l’Un ne peut être additionné mais il peut être divisé. Pour permettre au monde d’apparaître, il est nécessaire que l’Un (le tout) comporte des parties. Donc l’Un commence par se scinder. Par cette action apparaît le nombre Deux et avec lui, les deux parties primordiales de la Création. Ces deux premières parties qui sont intégrées dans le tout ne sont pas l’Esprit et la Matière comme on serait tentés de le penser car l’Esprit et la Matière sont les extrémités d’une seule et même chose, comme le pôle Nord et le pôle Sud ne sont que deux points opposés sur une sphère planétaire. Les deux parties issues du nombre Deux sont plutôt comme l’extérieur et l’intérieur de la création, elles sont la Vie manifestée et la Conscience qui en est le témoin. Ce nombre Deux a donc pour double nature la Vie et la Conscience.

Mais la Loi qui gouverne l’action du nombre Deux est l’attraction. En effet, les deux parties scindées mais issues d’un même Tout, s’attire mutuellement puisque leur origine est commune ; elles cherchent perpétuellement à retrouver leur unité perdue. La Vie et la Conscience sont, dans tout l’univers, inéluctablement portées l’une vers l’autre ; elles s’aiment.

Pour la philosophie ésotérique, c’est cette nature vie/conscience et cette Loi d’attraction qui définissent le nombre Deux. Ce nombre est alors pour cette science bien plus qu’une entité mathématique qui dénombre, il est un principe et une loi qui agit en créant le dedans et le dehors de toutes réalités dans l’univers.
Chaque nombre possède de même sa propre loi agissante qui gouverne une part de la Création.

Du UN et DEUX, au TROIS

Au sein du Tout qui a subi la scission afin de permettre à la vie de se manifester, coexiste désormais l’UN et les deux parties scindées. C’est parce que les deux parties (vie et conscience) sont intégrées dans le Tout (l’UN), que la « scission » devient l’élément qui définit le rapport que l’UN entretient avec le DEUX. Le DEUX se confronte perpétuellement à l’Unité qu’il cherche à réintégrer, il en résulte la reconnaissance d’une scission. La scission est alors un troisième élément qui résulte du rapport que l’UN entretient avec le DEUX. La scission est la LOI du nombre TROIS. Tout ce qui se sépare, se distingue, se ramifie dans l’univers dépend de la force clivante de ce nombre.

Ces trois nombres sont considérés comme étant une trinité indissociable. En effet, l’UN est inconnaissable par lui-même tant qu’il ne s’est pas scindé. Mais la scission donne nécessairement naissance à une triplicité : l’UN, dont est tiré toute réalité ; le DEUX, manifestation du UN et le TROIS, action par laquelle le UN non-manifesté devient dualité manifestée.

La compréhension profonde de l’un ou l’autre de ces trois nombres ne peut s’obtenir sans le concours des deux autres. De même les trois premiers rayons forment une Trinité que les dogmes religieux de nombreuses religions ont sacralisée : le Père, le fils et le Saint Esprit ou Shiva, Vishnu et Brahma. Pour ces religions, ces trinités sont Un en trois et Trois en un.

Les attributs de ces trois personnes et de ces trois premiers rayons ne sont que ceux des trois nombres Un, Deux et Trois.

Rayon I : Unité, essence, synthèse, absolu, non-manifesté

Rayon II : Dualité, vie, conscience, vérité, relation, attraction, amour

Rayon III : Scission, séparation, discernement, activité (parce qu’il se meut entre l’Un et le Deux), intelligence.

Schématiquement ces trois premiers nombres peuvent être visualisés ainsi :

Commentaire du schéma

L’UN, dont est tiré toute réalité ; le DEUX, manifestation dual du UN et le TROIS, action par laquelle le UN non-manifesté devient dualité manifestée. 

Note :
La scission (acte par lequel le Deux apparaît) est considérée comme arrivant en troisième position dans l’ordre de la Création et non en deuxième comme le bon sens le sous entendrait. C’est la conscience qui observe et ordonne le monde, or cette conscience est dépendante de la dualité et identifiée au nombre Deux. Ce nombre perçoit alors la scission non comme une cause à sa propre existence mais comme un attribut qui naît de lui-même afin qu’il existe. Dans le même sens un être humain dit  « lorsque je suis venu au monde » pour parler de sa propre naissance, parce qu’il se sent auteur de ce qu’il Est et des moyens employés pour y parvenir, ceci est la vérité ésotérique. Il ne dit pas « lorsque mes parents m’ont mis au monde » qui est pourtant la vérité des apparences ! Pour exister en tant que dualité, le Deux devait se scinder, pour cela, il donne naissance à la scission qui existe ensuite comme un troisième principe de la création. C’est une vérité dans le sens causal mais non dans le sens chronologique.

Ce schéma montre que le Deux et le Trois sont issus du Un. Toutes réalités particulières ne sont en effet toujours qu’un aspect du Tout que représente le nombre Un. Les quatre nombres suivants quatre, cinq, six et sept se rattachent particulièrement aux trois premiers nombres pour les raisons qui sont exposées dans l’article suivant : GENESE DES QUATRE RAYONS MINEURS.

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